Placement très apprécié, l’assurance-vie est une épargne à long terme. En effet, elle permet d’économiser pour ses vieux jours. Toutefois, quand on a besoin de cet argent, on se demande si on peut en retirer sans clôturer son contrat. Mais contrairement aux idées reçues, les sommes d’un contrat d’assurance-vie ne sont pas bloquées. Néanmoins, selon l’option choisie et la date du retrait, la fiscalité sur les intérêts est différente. Zoom sur les modalités.
Assurance-vie : retrait isolé ou régulier
Dans le cadre d’une assurance-vie, un assureur ne peut pas s’opposer à un retrait d’une partie de ses économies. Néanmoins, le contrat d’assurance-vie peut imposer de laisser une somme minimum et ne pas accepter les retraits inférieurs à certains montants. On peut choisir de réaliser un retrait sans avoir à motiver sa décision. D’ailleurs, on peut obtenir une avance, qui est un prêt garanti sur l’épargne.
Cela peut s’avérer plus avantageux, notamment quand on a besoin d’argent pour financer une opération. Par ailleurs, si le but est de se procurer un revenu complémentaire régulier, il faut savoir que de nombreux assureurs proposent de mettre en place des rachats programmés. Il s’agit d’un montant et selon une périodicité définis à l’avance. Cette solution peut fonctionner jusqu’à épuisement de l’épargne.
Les retraits programmés sont une bonne solution pour augmenter les revenus une fois à la retraite ou dans une période de chômage. De même, étaler les retraits est également une bonne option pour échapper à l’impôt. Néanmoins, les conseils d’un assureur peuvent être nécessaires.
Assurance-vie : retrait total de l’épargne
Comme tout type de contrat, celui de l’assurance-vie mentionne aussi une date d’échéance. Mais il s’avère que l’on n’est pas obligé d’attendre cette date pour retirer tout son argent. Cette démarche permet de mettre fin au contrat de manière anticipée. De ce fait, le capital ainsi que les intérêts engrangés vont être restitués.
Attention, certains contrats prévoient le versement d’une pénalité pour remboursement anticipé de l’épargne, si celle-ci intervient moins de dix ans après la date d’effet du contrat. La pénalité est en maximum 5 % de la valeur du contrat. Dans ce genre de cas, il est préférable de laisser un peu d’argent sur le contrat afin d’éviter cette sanction financière.
Récupérer l’argent au terme du contrat
Comme il est dit plus haut, chaque contrat d’assurance-vie porte une date d’échéance. Toutefois, à la fin du contrat, il est toujours possible de renouveler celui-ci. Mais, on peut aussi demander la restitution de la totalité de son argent. Suite à une demande, les assureurs disposent d’un délai maximum d’un mois pour rendre le capital ou pour verser la rente prévue par le contrat.
Au-delà de ce délai, un taux d’intérêt doit être versé au bénéficiaire. Les deux premiers mois, ce taux est majoré de moitié. Passé ce délai, il est multiplié par deux. Il faut aussi savoir que l’argent peut être restitué en une seule fois, mais le contrat peut prévoir la possibilité d’une sortie en rente viagère.
La rente est calculée selon l’âge au moment de sa mise en place, donc plus on est âgé, plus la rente est élevée. D’ailleurs, la décision de sortie en rente viagère doit être bien réfléchie, car elle est irréversible. Enfin, la rente que produit une assurance-vie est imposable selon une fraction déterminée en fonction de l’âge du rentier à la date de début du versement.